La bête humaine



Auteur: Emile Zola
Edition: Edition de Lodi
Genre: classique
année de publication: 2008
nombre de page: 288



Synopsis

Le sang exécrable des Rougon-Macquart court dans les veines de Jacques Lantier, fils de Gervaise et héritier d'une lignée maudite. Lantier a assisté au meurtre d'un notable par le chef de gare du Havre. Pour se protéger, la femme de ce dernier, Séverine, le séduit et devient sa maîtresse. Auprès d'elle, et dans les vapeurs de sa chère Lison, sa locomotive, Jacques pense pouvoir conjurer ses pulsions meurtrières, résister à " la hèle enragée qu'il sent en lui " à la seule vue de la nudité d'une femme.


Mon avis

Emile Zola est un auteur que j’aime énormément et j’ai décidé de lire un de ces romans les plus connus : « La bête humaine ».
On donne souvent ce livre pour faire découvrir l’auteur ou simplement le genre classique et je ne comprends pas ce choix car il est loin d’être le meilleur roman que j’ai pu lire d’Emile Zola.

Ce roman fait partie de la saga «  les Rougon – Macquart » composé de 20 livres.

Roubaud, chef de gare du Havre, va découvrir un secret de Séverine, sa femme, qui va l’amené à perdre le contrôle et commettre un meurtre.
Jacques Lantier quant à lui est le seul témoin de ce meurtre et va devenir l’amant de Séverine. Sa particularité est d’être dévorée par l’envie de commettre le meurtre d’une femme.

On va donc à travers ce roman découvrir l’une des facettes les plus noires de l’humain qui est la capacité de tuer que ce soit par folie, vengeance ou autres.
Ce sujet va être abordé de deux manières différentes. Dans un cas, on est face à un coup de folie d’une personne normale qui n’a pas su se maîtriser et de l’autre, on a une personne conscience de ses pulsions régulières de meurtre et qui tente désespérément de les contenir.

Le thème de ce roman a très bien été exploité par l’auteur. On arrive vraiment à ressentir le côté malsain de ces actes et des sentiments que ressentent les personnages face à leur situation.
Il arrive également à nous montrer qu’un acte aussi grave à forcément des répercussions même sur le meurtrier qui n’est plus la même personne, une fois que l’acte a été commis.

L’auteur n’essaye pas de faire naitre un sentiment de compassion ou de compréhension ou encore de révolte chez le lecteur. Il nous démontre juste comment une personne peut en arriver là et les conséquences que cela peut avoir sur lui et son entourage. J’aime beaucoup cet aspect du roman parce qu’il nous permet en tant que lecteur d’avoir un regard objectif ou du moins le plus objectif possible face à l’un des actes les plus monstrueux que l’homme peut commettre.

Brièvement, il faut aussi citer la seconde facette noire de l’humain qui est exploité par l’auteur : l’infidélité.
L’auteur nous plonge également dans une relation adultérine dans ce roman et pourtant on n’en entend pas beaucoup parler dans les analyses de ce livre. Les lecteurs ont tendance à se focaliser sur la folie meurtrière des personnages. Je trouve cela dommage car j’ai l’impression que les personnes banalisent l’infidélité alors que c’est aussi un acte grave et intolérable.

Le bémol de ce livre est les longues descriptions qui me paraissent totalement inutile.
Emile Zola adore les descriptions et en fait énormément dans tous ces bouquins. D’habitude, cet aspect de sa narration ne me dérange pas et apportait même de la qualité dans ces romans.
Hélas, je trouve que dans celui-ci, cela n’enrichi pas l’histoire et peut même amener le lecteur à se désintéresser de l’histoire.


Je recommande quand même ce roman mais pas pour découvrir l’auteur. A mon avis, il faut avoir lu d’autres livres d’Emile Zola pour pouvoir vraiment apprécier celui-ci.

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