Gwyneira Mckenzie, tome 3 : le cri de la terre
Auteur: Sarah
Lark
Edition: Archipoche
Genre : Historique
année de
publication: 2016
nombre de page: 701
Synopsis
Gloria, l’arrière-petite-fille de
Gwyneira McKenzie (la jeune Anglaise qui débarquait sur les côtes de la
Nouvelle-Zélande dans Le Pays du Nuage blanc), a joui d’une enfance et d’une
adolescence idylliques à Kiward Station, la ferme familiale.
Mais tout s’effondre quand ses parents – pourtant absents car pris par la carrière de cantatrice de sa mère – lui font savoir qu’il est temps pour elle de devenir une véritable lady.
Gloria doit alors tout quitter et faire ses adieux à ceux qui l’entourent, en particulier son cousin Jack, dont elle est très proche. Destination l’Angleterre et un austère pensionnat !
Contrainte de se plier aux règles strictes de l’établissement, incapable de s’intégrer, Gloria se retrouve plus seule et démunie que jamais.
Aussi décide-t-elle de rentrer coûte que coûte dans son pays, celui du nuage blanc, et, qui sait, d’y retrouver Jack…
Mais tout s’effondre quand ses parents – pourtant absents car pris par la carrière de cantatrice de sa mère – lui font savoir qu’il est temps pour elle de devenir une véritable lady.
Gloria doit alors tout quitter et faire ses adieux à ceux qui l’entourent, en particulier son cousin Jack, dont elle est très proche. Destination l’Angleterre et un austère pensionnat !
Contrainte de se plier aux règles strictes de l’établissement, incapable de s’intégrer, Gloria se retrouve plus seule et démunie que jamais.
Aussi décide-t-elle de rentrer coûte que coûte dans son pays, celui du nuage blanc, et, qui sait, d’y retrouver Jack…
Mon avis
Le cri de la terre est le dernier tome de la
saga historique « Gwyneira Mackenzie ».
On va y suivre Lilian et Gloria les arrières
arrières petites filles de Gwymeira qui vont vivre dans le début du XXème
siècle.
Lilian et Gloria sont deux petites filles qui
s’entendent très bien mais sont diamétralement différentes. Gloria est timide,
renfermée, se trouve moche et est totalement délaissée par ses parents alors
que Lilian est une petite fille joyeuse, pleine de vie, extravertie et très
sociable.
Elles vont toutes les deux être envoyées dans
un pensionnat en Angleterre pour parfaire leur éducation. Lilian va rester
égale à elle-même en devenant une adolescente joyeuse aimant flirter avec les
garçons alors que Gloria sera rejetée de tous, malheureuse et sujette à un
sentiment d’infériorité.
A l’arrivée de la guerre et de l’âge adulte,
les deux jeunes femmes vont prendre des chemins différents et semés d’embuche.
On peut dire que l’auteur ne les a pas
épargnées et tout particulièrement Gloria. Je ne m’attendais pas du tout à ce
que l’auteur amène Gloria aussi loin dans ses derniers retranchements.
Un autre personnage que l’on va suivre et qui va
être malmené est Jack, le fils de Gwyneira que ce soit par la guerre ou le
deuil.
Se sont d’ailleurs pour moi les deux
personnages fort de ce troisième tome car leurs histoires ne peuvent que nous
toucher. Personne ne peut être insensible à la perte d’un être cher, de l’enfer
d’une guerre ou encore de la traite des êtres humains.
Et malgré ce passé douloureux, on va les voir
évoluer pour s’en sortir et retrouver goût en la vie et foi en l’homme.
J’ai également aimé retrouver le côté
historique de cette saga. Dans les premiers tomes, l’auteur nous fait découvrir
la Nouvelle-Zélande avec le développement des fermes de moutons, des mines, l’installation
des anglais, leur cohabitation avec les autochtones, maoris et la découverte de
la vie et des coutumes de ceux-ci.
Dans ce troisième tome, elle aborde la première
guerre mondiale et comment elle a été vécu par les néo-zélandais et les
australiens. Cet aspect du livre est très passionnant car il nous permet de
mieux connaitre la première guerre mondiale dont on entend peu parler comparer
à la seconde guerre mondiale mais également parce qu’on voit une autre facette
que la guerre en Europe.
De plus, l’auteur a réussi à nous montrer toute
l’horreur de cette guerre sans en faire de trop. Elle a pu nous montrer l’insouciance
des jeunes qui s’engagent sans prendre conscience de la gravité d’une guerre, la
peur qui s’empare des hommes mais également les regrets et la culpabilité des
survivants. Elle nous montre également l’après-guerre et les difficultés de
reprendre sa vie après avoir vécu une telle épreuve qui reste gravée en soi
pour toujours.
Je me suis plongée à nouveau dans cette saga avec
grand plaisir et je l’ai aimée comme les deux premiers tomes. Il est vrai que
le début est un peu lent mais c’est indispensable pour bien découvrir les
personnages et comprendre comment ils en sont arrivés à vivre tout cela.
Le seul petit point faible de ce roman est la
difficulté de se retrouver dans les liens familiaux de chacun. Il aurait été
intéressant d’intégré un arbre généalogique pour que le lecteur s’y retrouve
mieux sur ce point-là.
Il est vrai que je suis un peu triste de
quitter ces personnages mais je suis très heureuse d’avoir découvert cette saga
et d’avoir savourer chaque page.
Je ne peux que vous recommande cette trilogie si
vous voulez découvrir une magnifique saga historique ou si vous voulez voyager
et découvrir la Nouvelle-Zélande.
Et surtout n’ayez pas peur du nombre de pages
parce qu’elles défilent à une grande vitesse peut-être même un peu trop vite …
tome 2 : Le chant des esprits
Je vais noter le premier tome sur ma liste d'envies pour Noël, tu m'as totalement convaincue.
RépondreSupprimerSuper ^^ je suis contente de t'avoir convaincue parce que j'ai vraiment adoré cette trilogie :)
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